Sujet : La naissance d'Aelyne
Au tout début je n’étais que lumières et ténèbres, un mélange de tout et de rien errant dans ce vaste univers.
Cet état aurais pût être le mien indéfiniment si un appel vibrant de désespoir n’avait pas retenti.
Curieuse de nature, je me suis arrêtée une petite seconde au dessus d’Amakna et ait laissée ma conscience s’éveillée peu à peu. Je vis alors un fier moribond aux allures de sauvage avec sa coiffe et sa cape meulou agenouiller près de deux dépouilles : celle d’un petit être chétif et celle d’un gros chat tout vert.
Ce sacrieur semblait être en état de choc et il resta prostré ainsi un mois complet. Puis brusquement ayant fait le deuil de ses fidèles amis, il décida de se remettre en route.
Je l’ai observé ainsi pendant quelques semaines, l’étudiant et je me suis alors aperçu que ce barbare qui avait un cœur d’or, avait réussi à atteindre le mien. Mes pensées ne pouvait recommencer à voguer librement comme auparavant et malgré de nombreux essai je ne pu redevenir la simple conscience que j’étais errant dans l’espace et le temps.
Au bout de deux semaines mon attachement était tel qu’un corps physique commença à se matérialiser autour de moi. Ce corps ressemblant étrangement au petit être décédé auparavant. Etait ce parce que je voulais lui plaire lors de ma première apparition devant lui ?
Lorsque je me suis avancée vers lui, ses yeux se brouillèrent et un chagrin infini apparut sur ses traits. Puis se ressaisissant, il me tendit de quoi me vêtir un sourire timide illuminant son visage.
Une complicité s’installa progressivement entre nous, nous devîmes vite inséparable, bataillant ensemble, lui me protégeant sans cesse et moi le soignant du mieux que je pouvais.
Ainsi commença ma nouvelle vie enienne arpentant le vaste monde de rushu aux cotés de Falkios.

Falkios : le sacri anti pignon / Radios : un vieil enu pervers (un enu quoi)